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Mais les passions s'estompent, et ma ferveur avec. Mon inspiration m'abandonne, Je continue pourtant à rêver, Sans plus réussir à vous en parler.

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30 avril 2009

"No me llamas extranjero"

Je suis ton frère, regarde moi, écoute moi.
Je suis ton reflet,et même l'écho de ta détresse.
Si m'aider serait trop te demander, laisse moi voir dans tes yeux le refus de ma souffrance.
Ne baisse pas ce regard, ne me laisse pas penser qu'à tout ça, Tu dis OUI.




28 avril 2009

Dans ce monde, seul les coeurs n'ont pas de frontières. N'en bâtissez pas.



solo voy con mi pena
sola va mi condena
correr es mi destino
para burlar la ley
perdido en el corazon
de la grande babylon
me dicen el clandestino
por no llevar papel
pa una ciudad del norteyo me fui a trabajar
mi vida la deje
entre Ceuta y Gibraltar
soy una raya en el mar
fantasma en la ciudad
mi vida va prohibida
dice la autoridad
[...]
mano negra clandestina
peruano clandestino
africano clandestino
[...]
algerino clandestino
nigeriano clandestino
boliviano clandestino
mano negra ilegal





-Manu Chao

15 avril 2009

Ferme les yeux sous son Soleil.


L'Afrique ne connait pas la solitude.

Elle souffre peut être, mais jamais seule.


"Que l'on reçoive des autres tout ce qu'on leur a tant donné. Que l'on ne sente plus ce poids sur son coeur, le goût amer de la déception dans la bouche, la fièvre de la trahison brulant chacun de nos membres".


"Lettre au President", NC.


"Monsieur le président, je me présente, mon nom est Abdoulaye Bakayoko.

Je suis un jeune ivoirien de 15 ans, originaire du Nord de la Côte d'ivoire, d'un village dont le nom ne vous dira certainement rien.


Si je vous écris, c'est pour vous demander de bien vouloir ouvrir vos frontières, et laisser le passage à des jeunes comme moi, Monsieur le Président.


Ma famille n'a pas les moyens de me laisser poursuivre des études supérieures, mais je me sais assez instruit pour défier une vie pleine d'épreuves. J'ai arrêté l'école en classe de seconde, j'ai donc pu apprendre le nécessaire : je sais calculer, écrire, et bien m'exprimer.

Je dois beaucoup à mon école, mais aussi, à mes livres, Monsieur le Président.
J'ai nourri mon adolescence d'histoires fantastiques, de personnages symboliques et d'amour.


J'ai connu la patience dans les livres, Monsieur. Quand vos journées se limitent à la vente de boissons dans les rues, à une partie de football sur le seul terrain boueux du quartier, on sait s'évader.

On sait trouver cet ailleurs de rêve, et y laisser place à notre imagination.

Mes pères spirituels sont Amadou Kourouma, Aimé Cesaire et tant d'autres.

J'ai comme eux des idéaux, je veux pouvoir défendre mes idées, là où la liberté d'expression m'en donne le droit.

J'ai parcouru votre monde dans mes livres. J'ai connu la France de la Révolution, l'Allemagne nazie. Je perçois l'âme des pays, l'odeur de ses plats et l'intonation de ses langues à travers des mots. J'ai découvert la passion par Dumas, la rébellion par Zola, la poésie par Rimbaud.

La lecture est notre liberté, notre seul échappatoire.

Monsieur le Président, je connais vos ancêtres, les idées qu'ils défendaient, leur vie entière.

Je pourrais vous parler de littérature durant des heures, car elle est désormais maîtresse de mon âme, guide de mes pensées.
Après tout, l'amour du livre ne fut-il pas propriété des nobles ? Je fus donc noble à une certaine époque ! Je suis riche d'ambition ! Pieds nus et sans le sou, mais riche d'ambition !

Vos jeunes ne réalisent pas la chance qu'ils ont de pouvoir s'instruire. Ils ne voient pas qu'ailleurs, c'est une opportunité de survie.
L'Afrique est assoiffée de vos connaissances.
On a tous imaginé un jour rencontrer le Petit Prince, on a tous aimé une Scarlett Ohara. On s'est tant vu en Etienne Lantier. On a eu l'audace de penser trouver le secret du triangle des Bermudes, de l'Atlantitde perdue !

Tout notre savoir n'a pas eu la chance de s'accrocher à des mots, à des pages.

J'aurais aimé vous parler longuement de tout cela, Monsieur.
Mais je ne vous enverrai jamais cette lettre.
Elle n'est que l'ébauche d'un cri, qu'un peuple entier réprime. Elle est le brouillon d'un espoir, mal formulé. C'est pourquoi vous ne la recevrez jamais.
Même si, j'espère qu'un jour, mes phrases attiseront une flamme d'espoir, mais surtout, d'ambition.

Au revoir Monsieur le Président, je vous souhaite toute la prospérité possible, et bien sur, celle de vos écrivains".

15 mars 2009

Fall for Hedi Slimane.

" Aussi insaisissable que le vent De l'idolâtrie à la haine, elle sait passer sans scrupules
C'est une courtisane innocente
La plus belle création de Dieu ".




" Aussi insaisissable que le vent, de l'idolâtrie à la haine, elle sait passer sans scrupules, c'est une courtisane innocente, la plus belle création de Dieu ".

Suppose que tu n'existes pas. Et sois libre ! - Omar Khayyam


Liberté. Libertad. Freedom. Freiheit. свобода. Horrié.


Je n'exige peut être pas que l'on rompe mes chaînes,
Je n'exige peut être pas que l'on m'ouvre ces portes,
Je n'exige peut être pas que l'on me donne droit à la parole,
Je n'exige peut être pas la Liberté que le monde d'aujourd'hui réclame.
Car à ses yeux, je suis déjà libre.
Mais ma Liberté à moi, commence par fermer les yeux, et sourire de ce que je sais voir.

28 février 2009

Ils sont partis, mon coeur avec.


Je ne voulais pas que demain arrive, et demain est arrivé.


20 février 2009

La vérité rougit les yeux, mais ne les casse pas.


"Oui je suis là pour toi. Je tiens fermement ta main. Ne t'inquiète pas, tout ira bien. Et même si plus rien ne va, je suis là mon amour. Je serais toujours là".


Why does my heart feel so bad ?


"Ne pleure plus, rien ni personne ne méritent tes larmes. Oublie les, je suis là, moi. Je reste autant de temps que tu le voudras. Le jour, la nuit. Toujours."


Why does my soul feel so bad ?


"Dis moi, dis moi ce qui ne va pas. Je suis là, encore une fois. Je partage toute ta peine, mon amie. Je ressens ton chagrin, ma soeur".



Ces mots que j'aurais aimé entendre.


- tu sais, parfois, je me sens concernée par la peine de l'humanité entière. Je ne sais tourner le dos aux malheurs des autres, de ceux que j'aime avant tout.

- Mais, t'arrives-t-il de te demander, qui, à son tour, partage tes peines ?

J'aurais aimé lui faire croire que les étoiles brillent pour moi. Que l'espoir est mon amie. Mais qui ment à soi même, jamais ne connaitra la vérité d'autrui.

- Personne.


Why does my heart feel so bad ?





5 février 2009

Cause I'm the king of bongo, baby !


"I went to the big town Where there is a lot of sound From the jungle to the city Looking for a bigger crown So I play my boogie For the people of big city But they don't go crazy When I'm bangin' in my boogie I'm the king of the bongo, king of the bongo bong Hear me when I come King of the bongo, king of the bongo bong".


Assise sur le bord d'une vieille maison, affalée sur un vieil escalier, les pieds étendu vers la route, le regard perdu dans cette rue qui s'anime. C'est une mélodie comme une autre, qui lui rapelle la douceur de la chaleur tropicale, ses fragrances excitantes et son invitation à la débauche. Tendre débauche, celle du rêve et de la paresse. Une seule loi : la liberté. Dans ce monde ci, l'amour est justice, le rire est une hymne, et le plaisir la quête ultime.

Fille du Soleil, laisse toi aller.



"Parfois j'aimerais mourir tellement y'a plus d'espoir Parfois j'aimerais mourir pour plus jamais te revoir Parfois j'aimerais mourir pour ne plus rien savoir Je ne t'aime plus mon amour je ne t'aime plus tous les jours".


2 février 2009

My name is AFRICA



C'est la caresse d'un rayon de soleil qui vous effleure lorsque l'air frais d'un proche hiver vous glace, le long d'un couloir vide. Ce sont ces airs de musiques qui réchaufferaient un air gelé, et vous donneraient envie de danser de bon matin, au rythme de l'éternel bonheur. Ce sont ces couleurs chaudes que vous hisserez en étendard. C'est l'histoire d'un peuple qui vous traite souvent en étranger,Mais ne sait qu'user de cela pour se venger des torts que les nôtres lui ont fait endurer. C'est l'histoire d'un peuple qui vous a adopté. Quelle que soit la couleur de notre peau, l'intonation de notre accent, Ou encore la sophistication de notre quotidien, On la sent, là, dans chaque battement de notre coeur. C'est la terre du Soleil, la terre de la Vie, notre terre mère. C'est un feu qui s'étend dans nos veines, et consume tout ce qui aurait l'audace de nous faire perdre Espoir.
L'Afrique, c'est Nous, c'est eux, c'est moi.
C'est l'Ame du monde.
Dans son état le plus sauvage.


God bless Africa.

1 février 2009


Ne vous fiez pas aux apparences.
N'écoutez pas les promesses.
Ce ne sont que des Humains, Rien de plus.
N'exigez pas d'eux la confiance.
Ce n'est qu'un mot, ils ne comprennent pas.
Ils vous semblent différents ou supérieurs,
Ne vous leurrez pas de cette lumière,
Elle a vite fait de s'éteindre.
Laissez un coup de vent passer,
Vous réaliserez au grand jour que "les ailes ne font pas l'ange".
Il m'a dit, "Ferme ton coeur, tant que tu construits encore ton avenir, ne le laisse pas briser ce qui reste de ton âme".
Prends mon coeur et rend le moi quand je saurais le protéger.

Say goodbye to angel dust.








No more dreams, 
Breaking promises.

Il était une fois.



Il est si pénible d'être une jeune fille. Une jeune fille qui fait d'un regard une aventure, d'une parole une passion.Qui n'aspire qu'à la magie des contes de fées, qui ne conçoit que les idéaux montés sur un cheval blanc.Et qui trop souvent, se retrouve déçue. 
Sa force réside dans ces rêves tous les jours plus nombreux.
Au lieu de vous morfondre sur vos chagrins, jeunes filles, profitez de la liberté de pouvoir chaque matin rebâtir un monde. Car le temps finira par vous en priver.

Gone baby, gone.


Ce que je reproche aux adultes, et à celle que je deviens, C'est de ne pas se laisser porter par leurs sentiments. Il me semble que ce qui nous distinguait de ces adultes, C'était notre sensibilité aux détails du coeur. La fragilité de nos émotions, la profondeur de nos passions, La ferveur de nos réactions, et tout ce qui fait de nous, Ces boules brulantes de sentiments. J'aimerais, pour cela seulement, Demeurer une éternelle adolescente, Et rythmer ma vie de ces mélodies enivrantes. Je veux vivre d'Amour, d'Amitié, de Haine, de Peur, d'Euphories, de Chagrins, Je veux à jamais, ne "pas être sérieuse", comme le disait Rimbaud, à 17 ans.


31 janvier 2009

Taquineries chez les anges.


Un rideau bordeaux, entrouvert sur une fenêtre.
Un Ciel bleu, Beaucoup trop de lumière.
Elle fronce les sourcil.
"Maman ! Elle dort !"
Une voix, elle se plaint.
Les secondes passent.
Un livre entrouvert.
Quelques vers, Prévert.
Il parle d'amour et d'esclavagisme.
Très poétique.
Elle est a demi endormie.
Du coin de l'oeil, le ciel lui Sourit.
Lève toi, il fait beau.
Laisse moi.
L'air est frais, ah , climatisation.
Une musique, un Refrain.
" Te faire mourir de rire/Aspirer tes soupirs".
Une image, des paroles.


Un visage.
Et elle se rendort.